YIN-YANG dans la culture chinoise :
A la base de la pensée chinoise, yin-yang sont les deux souffles primordiaux qui représentent le battement de la vie. Ils sont opposés et complémentaires, interdépendants et inséparables ; ils alternent et s’engendrent mutuellement et se transforment l’un en l’autre une fois parvenus à leur extrême : le yin est ce qui va devenir yang et réciproquement.
La dualité du Yin et du Yang est la caractéristique par excellence de la pensée chinoise qui conçoit volontiers les contraires comme complémentaires et non comme exclusifs l’un de l’autre. Les chinois n’ont jamais vu le yin et le yang comme des qualités en soi, des choses absolues ; ce sont plutôt des fonctions où tout est affaire de rapport.
Alice Fano, « Les 9 figures de base de la pensée chinoise ».
Ainsi, on pourrait dire que la lune est yin par rapport au soleil (yang), mais yang par rapport à la terre (yin).
YIN-YANG dans notre pratique du taïchi :
Dans le taïchi, les mouvements yin et yang s’alternent harmonieusement et régulent la respiration : on inspire sur le yin et expire sur le yang. Les mouvements yin vont vers l’intérieur ou l’arrière et se caractérisent par l’ouverture et la rondeur. Les mouvements yang vont vers le haut ou l’avant et se caractérisent par une qualité « lâché » et un côté angulaire.
Pratiquer le « yin-yang » rend nos mouvements fluides, équilibre nos énergies, nous garde en bonne santé et nous permet ainsi de « nourrir notre vie » comme disent les chinois.